Les chemins de traverse

Demain l’espoir ?

Pour réduire la dette, il faut créer un impôt sur la connerie. Vu le potentiel en réserve en France, nous devrions avoir des comptes à l’équilibre très vite.

Les principaux Candidats nous abreuvent de recettes éculées, et le Français marche dans la combine.

• Mélenchon pose un vrai diagnostic, et met en face des remèdes auxquels il est trop intelligent pour croire. Oui, il faut réformer la finance, mais dans une Europe forte, solidaire et dans laquelle tous les pays tirent dans le même sens.
• Sarkozy promet de faire ce qu’il n’a pas fait depuis 5 ans. Il ressort les mêmes grosses ficelles comme l’incompétence de la gauche face à l’insécurité. Il a été ministre de l’intérieur avant d’être Président, donc cela fait 10 ans qu’il a en charge la sécurité des Français. Après avoir taillé à la hache dans les effectifs de police engendrant une augmentation des crimes et délits, il devrait faire profile bas.
• Bayrou dit la vérité depuis 15 ans. Il est même le seul. Depuis très longtemps il met en garde contre l’explosion de la dette. Mais il prêche dans le désert pour deux raisons.

La première repose sur le fait que le peuple à horreur des mauvaises nouvelles et préfèrera toujours celui qui promet la lune. N’est pas Churchill qui veut !

La deuxième est qu’il n’a pas de solutions cohérentes, son programme se résume dans sa volonté obsessionnelle d’être Président de la République.

Il faut espérer que cette obsession ne le poussera pas à se vendre au Président sortant pour une place de Premier Ministre.

• Hollande, doit garder son cap. Entre les deux tours il devra être capable de répondre à la violence des coups qui ne manqueront pas. Il devra affirmer son autorité face aux verts et au parti de gauche. Il devra surtout avoir le courage s’il est élu de faire les grandes réformes qui s’imposent. La fiscalité, l’indépendance de la justice, la réforme de l’hôpital et de l’enseignement, quitte à bousculer la base de son électorat.

Aura-t-il ce courage ?

Aujourd’hui il y a une grande espérance en France. Celle de voir le Président sortant, le faire définitivement.

Les français sont las d’être gouvernés à l’impulsivité. Par réflex plutôt que par réflexion.

- A chaque fait divers, on invente une nouvelle loi qui ne sera pas appliquée.

- On tente de faire payer les ravages de la crise aux  plus démunis en mettant à l’abri les intérêts particuliers.

- l’injustice est aujourd’hui la règle de la gouvernance.

- Il y a dans les cartons des grandes entreprises (automobile par exemple) des plans de licenciement massif qui sont mis en stand bye par les amis du Président pour ne pas le pénaliser. Je prends le pari que si Hollande gagne, dans les 6 mois suivants on lui fera tout péter à la gueule en envoyant les chiens de guerre, les Copé, Morano, aboyer sur tous les plateaux de télévision.

Après avoir mis à genoux les peuples Grec, Portugais, Espagnol et Italien, il paraît que le tour de la France arrive. Après les élections comme par hasard.

Ce qu’il est bon de savoir, c’est que si ces 4 pays, plus la France faisaient alliances, la nouvelle entité deviendrait la troisième puissance économique mondiale capable de tenir la dragée haute aux spéculateurs.

De partout les peuples commencent à se réveiller face au mépris des Dirigeants Européens et de leur admiration idiote du modèle allemand.

Comme je l’ai déjà écrit, les décennies à venir doivent être celles de l’imagination au service de l’économie réelle et de la justice. Et ce n’est pas être un doux rêveur que d’avoir cette exigence.

C’est pourquoi je terminerai par cette excellente citation de jacques Attali :

« L’utopie n’est que le nom donné aux réformes lorsqu’il faut attendre les révolutions pour les entreprendre. »