Les chemins de traverse

Aujourd’hui il est politiquement correct de montrer du doigt la fraude
aux prestations sociales.

Au-delà de l’inadmissibilité de la tricherie, il m’a semblé naturel de
remettre les pendules à l’heure en étudiant de très près les chiffres de la
fraude fiscale en France.

Comme sur les bancs de l’école la plus élémentaire, il suffit de  savoir faire une addition.

Cela peut sembler simpliste, mais les chiffres sont glanés dans la presse
économique ou dans les déclarations du ministère des finances.

J’ai rajouté à la fraude quelques menus cadeaux, octroyés à une poignée
de contribuables.

J’ai donc fait 2 colonnes :

La première intitulée : Gentils riches, honnêtes et travailleurs.

La deuxième : Salaud de pauvres, tricheurs et fainéants.

* Estimation d'Éric Woerth alors ministre du budget pour l'année 2009
multipliée par 3

Ces chiffres qui ne prennent pas en compte les niches fiscales
improductives, montrent l’absurdité du discours de droite et l’incapacité de la
gauche à argumenter sur l’économie.

Le déficit de la sécurité sociale pour 2010 s’élève à 30 milliards
d’€uros soit l’équivalent de la fraude fiscale sur une année.

A qui profite le crime ?

-A celui qui fouille dans les poubelles pour
se nourrir ou à celui qui les a remplies avec les déchets provenant d’un     enrichissement
illégal ?

-        
A l’ouvrier qui voit son usine fermée pour permettre
au dirigeant fraudeur de s’installer dans des contrées moins regardantes sur le
droit du travail ?

-        
Au cadre retraité qui après 40 années à travailler
12 heures par jour, corvéable et malléable à souhait  est montré du doigt comme un
privilégié ?

-        
A celle ou celui qui
utilise des psychotropes pour tenir ?

REAGISSONS !

-        
Contre la dureté d’une droite qui n’a de solutions
que pour une poignée de privilégiés.

-        
Contre une gauche stérile, opportuniste, ne servant
qu’à donner des strapontins à des petits apparatchiks régionaux n’ayant jamais
mis les pieds dans une entreprise.

-        
Contre une extrême droite abjecte et une extrême
gauche ayant un siècle de retard.

-        
Pour une économie dont la valeur travail doit mettre
au pas la spéculation financière.

-        
Pour aider les PME/PMI dont la majorité des patrons
sont des entrepreneurs courageux et honnêtes.

Osons dans ce
paysage parfois apocalyptique  prendre
les chemins de traverse.