Les chemins de traverse

Quelques réflexions après le deuxième tour des législatives 2012

C’est une victoire nette de la gauche, qui devrait permettre à François Hollande de pouvoir gouverner sans obstruction de la part de ses alliés. 

Je dis que cette victoire est nette et non pas « claire et nette ».

Pourquoi ?

- Plus de 60% des électeurs vivants avec moins de 1200 €, ne se sont pas déplacés pour voter. Ils sont plus que jamais les oubliés de la république.

-Parce que l’épisode de La Rochelle est plus grave qu’on ne le pense. Le tout sauf Ségolène entache encore le PS. La victoire lui avait déjà été volée au dernier congrès et cette fois,  il fallait l’abattre définitivement en incitant à la dissidence un obscur apparatchik du parti.

Le peuple se laisse encore une fois abuser par les faux- semblants de la clique à Aubry, à Fabius et à Jospin. Oui, je pense que derrière un soutient de façade, ils ont encore une fois tiré les ficelles d’une défaite programmée, envoyant leurs chiens de guerre faire le sale boulot à La Rochelle. L’empressement de Guigou, dont tout le monde connaît son aversion envers Ségolène Royale, à se présenter à la candidature au perchoir, en dit long sur le machiavélisme de tout ce petit monde.

Bref restons Zen, la gauche a gagné

Sauf dans le jura ou nous assistons à un grand chelem de la droite en pleine déferlante rose.

J’accuse sans état d’âme, le pauvre niveau intellectuel des différents candidats, qui au service de leur stratégie d’exclusion de toutes celles et de tous ceux qui pouvaient leur faire de l’ombre, ont plongé le PS local dans une médiocrité sans nom.

Durant sa campagne François hollande a dit :

 « Je veux que la prochaine présidence soit celle de l’impartialité de l’Etat, de l’intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs. »

Ce n’est pas gagné Mec, tu devrais prendre un gite pour quelques mois dans le coin car il y a du boulot !

De là à conclure que, à l’ouest comme à l’est, la droite a besoin de ces « idiots utiles », il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement.

Quant à la droite, elle récolte les fruits de sa course folle derrière la France de Pétain.

Elle doit faire le ménage dans ses rangs. Débarrassée, de Morano, Guéant, ces hontes de la République, elle a en son sein quelques vrais démocrates, qui doivent impérativement prendre le pouvoir.