Les chemins de traverse

Les chemins de traverse

Actualité crise

La crise : Chic on va mourir guéri !

Le Français a toujours eu tendance à prendre le mot rigueur
pour un gros mot en politique. Pourtant elle est la base de toute gestion
saine. Souhaiterions-nous que notre entreprise ou notre lycée ne soit pas gérer
avec rigueur ?

Dans la crise actuelle, prôner la rigueur, c’est donc avouer
que nous n’étions pas rigoureux jusqu’alors. C’est avouer une faute grave et
inqualifiable de la part de ceux censés diriger le pays. En entreprise c’est
licenciement immédiat, alors cassez vous ! Et sans indemnités nous n’avons
pas les moyens.

En cas de crise économique majeure, au-delà de la rigueur,
il faut des remèdes. Et il ne faut se tromper ni dans le diagnostic, ni dans
la posologie.

Et je pense que notre médecin chef se trompe de remède.
Pourquoi ?

Sa posologie est complètement déséquilibrée. Le serpent va
se mordre la queue.

Il faut certes faire des économies, mais en ciblant avec une
précision chirurgicale les secteurs concernés. Le médicament ne doit pas tuer
le malade. Pour sortir de la crise il faut avant tout de la croissance, source
de rentrées fiscales qui seront le moteur du désendettement.

Diminuer les prestations sociales, ne plus rembourser des
actes médicaux par exemple fait baisser le pouvoir d’achat. Et sans pouvoir
d’achat, pas de croissance. Pas de croissance = rentrées fiscales qui diminuent
=  dette qui augmente et on tourne en rond.

La réponse passe par une réforme de fond de la fiscalité au service de
l’économie.

 

Ce qui se prépare aujourd’hui tuera peut être la tumeur de
la dette, mais notre économie sera morte. Le malade sera mort guéri ! AAA !

 

Le débat sur le référendum grec :

 

Levée de boucliers ! Que se passe t-il on veut demander
son avis au peuple qui souffre ?

Toutes nos élites sont effarouchées. Les gueux veulent discuter.

Arrêtons ça, ils ne vont pas venir trainer leurs souliers crottés
dans nos salons.

Cette fois on en a la preuve, nos dirigeants n’aiment pas la
démocratie.

 

L’interview croisée Obama/Sarko :

 

Un exercice ridicule. Un déni de démocratie. Barak a du se marrer. 

Aux USA les Présidents se font démonter en conférence de presse par des
journalistes qui posent de vraies questions sans concession.

En France l’exercice n’est qu’un spectacle ridicule, face à
deux journalistes à la botte, mielleux, couvant du regard l’interviewé. C’est
triste, sans relief. La première réforme à faire en urgence sera celle de la
liberté de la presse. On peut rêver.

Pourquoi le Président des Etats-Unis a-t-il accepté cette
opération de com électorale, ou plutôt en échange de quoi ?



05/11/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 28 autres membres