CINEMA
Il existe des images aux confins des tourments. Je les ai vu sur l'écran géant de mon cerveau. Sans générique, sans musique, elles avaient les couleurs célestes de la solitude. Images floues, obsédantes, grisâtres comme ces plages en automne souillées par la réalité d'un été qui s'achève.
Je connais bien la solitude, cette compagne androgyne qui caresse mes rêves et fait des zooms arrière pour un film fictif.
Un film sans acteur, sans amour, sans cri et sans larmes, un film sans fin avec personne pour applaudir. L'entrée est gratuite, mais il faut trouver la rue car il n'y a pas d'affiche, pas de critique, pas d'émotion.
Et quand vient la nuit que les lumières s'éteignent, le rideau tombe sur un scénario inachevé, juste quelques images aux confins du tourment.
SEVISA
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