Les chemins de traverse

  UN AUTRE REGARD

Le mal vient de frapper et le monde regarde hébété les titres des journaux qui rivalisent de qualificatifs. «  l'horreur absolue », « la guerre totale »etc...

Oui nous sommes en effets face au mal absolu.

L 'erreur philosophique est cependant de croire aveuglément, de manière doctrinaire que tout ce qui est contraire au mal a par essence le visage du bien.

Les fantassins en première ligne dans le combat contre le mal sont souvent des politiciens corrompus ne pensant qu'à soigner leur ego et leur réélection, des hommes d'affaire avides d'un business faisant la part belle au Cathare ou à l'Arabie Saoudite, et parfois caché derrière le visage hideux de la peste brune auréolée de sa perruque blonde.

Le camp du bien fait donc un tri sélectif dans le camp du mal. On refuse de traiter avec Poutine, ce qui va de soi, mais on se déplace larme à l’œil à l'enterrement du roi d'Arabie Saoudite grand tortionnaire devant un éternel qui n'existe pas.

Dans se chaos social, démographique, climatique le mal se nourrit des incohérences du bien.

Il trouve sa légitimité dans un terreau fertile ou ne demande qu'à pousser la graine de la haine que nous appellerons INJUSTICE pour simplifier.

Dans notre société le bien n'est donc pas le contraire du mal, il en est le proxénète qui encaisse chaque fin de mois les dividendes d'un jeu macabre et qui se contente parfois de mettre quelques baffes à la pauvre prostituée qui ne marche pas droit.

Le vrai bien à son cœur qui bat dans l'humanisme universel qui semble avoir disparu des contrôles radars. Ce que la société nous propose c'est de combattre le mal par le mal.

C'est tellement plus facile que de construire des écoles, que d'avoir un niveau d'exigence et de respect sans faille. Le mal n'est ni juif ni Arabe ni noir,ni blanc et il est simplement universel depuis la nuit des temps.

Le mal ce n'est pas l'autre c'est nous tous.