Les chemins de traverse

Les chemins de traverse

Les dérives de la politique

Les dérives de la politique laissent des stigmates partout en Europe. De vilaines cicatrices qui auront du mal à se refermer. Le peuple italien partage près de la moitié de ses suffrages entre un Mafieux lubrique et un Bouffon populiste et pathétique.

En France nous aurions tort de rigoler. D’alternance en alternance nos Bouffons à nous, resservent la même soupe rance et indigeste à un petit peuple à bout de nerf.

Pendant cinq ans la droite engraisse ses cochons avides de fric, les cinq années suivantes la gauche fait l’aumône aux pauvres. Ainsi vont les alternances à répétition.

Les doctrinaires de droite baissent les impôts mettant tout le système social en danger, les doctrinaires de gauche font du matraquage fiscal au-delà de toute décence.

Mais cette fois il y a un caillou dans les rouages bien huilés de la politique. Le matraquage fiscal sert uniquement à essayer de combler une dette abyssale que personne n’a su gérer.

Ne vous réjouissez donc pas gens du peuple, vous ne verrez pas la couleur de ces recettes !

Quoi de plus basique que de baisser ou d’augmenter des impôts, il suffit de bouger le curseur sur la table de mixage du ridicule !

C'est le degré zéro de la cogitation!

Qui peut citer une grande mesure prise ces vingt dernières années ?

Qui a vibré devant le coté novateur d’une grande idée ?

Qui s’est pris à rêver devant une grande utopie rafraîchissante ?

A quoi servent toutes ces élites, formatées par les mêmes profs, dans les mêmes écoles avec les mêmes remèdes et qui forment la nouvelle aristocratie ?

Le peuple en souffrance se partage selon ses croyances. Certains se replient vers un Robespierre d’opérette, d’autre vers un socialisme intéressé que par ses guerres internes de pouvoir, d’autre vers une droite décomplexée qui montre l’autre du doigt et précipite les âmes perdues dans les bras des nazillons aux aguets.

Longtemps je fus passionné de politique parce que je pensais quelle était une manifestation supérieure de l’intelligence, alors quelle n’en était que le crachat, l’orifice d’où s’écoulent des miasmes malsains et nauséabonds.

 

« Un abîme est là tout près de nous, nous poètes nous rêvons au bord, vous hommes d’état vous y dormez ?

Victor Hugo

 



28/02/2013
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